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Belleville sur Loire en Haut-Berry
19 janvier 2016

Les PRODUCTIONS VEGETALES ...

              Productions végétales

 

Dans ce groupe, priorité aux céréales, elles nous donnent notre pain quotidien.

 

* Longtemps on a semé, récolté, moulu ensemble le blé et le seigle : le méteil. A ne pas confondre avec le tritical, un hybride récent entre ces deux céréales. Ces deux panifiables assuraient une bonne conservation du pain, cuit une fois par semaine seulement, souvent à domicile. Ultérieurement, vers 1830, on les sépara.

La profession de boulanger n'apparaît que lors du recensement de 1883 !

 

L’avoine était prioritairement réservée aux chevaux avant l’effort, comme le labour. La ration de base est de 8 kg avec 7 kg de bon foin.

 

La récolte s’est longtemps faite à la faucille, au tranchant dentelé, forgée par le taillandier, ou le forgeron local, elle résistait mieux que les premières faux réservées à l’herbe encore verte, tendre surtout quand celle-ci  était lubrifiée par l'eau de la rosée.

La paille sciée par la faucille, l'était à hauteur du genou. Ainsi, la précieuse extrémité portant les grains,  empoignée par la main gauche, n'était pas secouée, pas d'égrenage à craindre, malgré la grande maturité de la céréale. Il restait au champ une paille longue qui pouvait connaître 2 voire 3 usages.

 

Soit elle restait sur pied et avec les adventices, les” mauvaises herbes ” développées, alimentait les bovins, les moutons, encadrés par un gardien, pour ne pas causer de dommage aux parcelles voisines différemment emblavées.

Cela a conduit soit à des pratiques individuelles de protection par l'implantation de haies, vives ou sèches, et a induit la naissance du bocage ou au contraire, soit à des pratiques collectives, cultures identiques dans telle zone, où les animaux pouvaient passer d'une propriété à l'autre, induisant le paysage de champs ouverts.

 

Soit elle était recoupée prés du sol, récoltée pour devenir, litière ou matériau de couverture, ou paillon, la semelle glissée dans les sabots, ou papier toilette.

 

Soit mélangée à de la terre argileuse pour fabriquer du torchis. Par sa longueur, elle créait une armature, un peu comme la feraille du béton armé. Par l'air prisonnier de sa tige creuse elle remplissait son rôle d'isolant thermique.

 

La France a été tardivement importatrice de faux à paille. Elle s'approvisionait  en Grande Bretagne où l'on maîtrisait la technique de l'acier fondu au creuset pour transformer le fer suédois. C'était vrai aussi vis à vis de l'Allemagne, de l'Autriche avec le fer de Styrie. Pour le transport, les lames étaient réunies dans des tonneaux.

 

Nos industriels ne produisaient pas assez de bonnes faux à paille, souples, tranchantes, durables, pour couvrir nos besoins. L'autonomie ne sera acquise qu'aprés 1827, l'exportation suivra.

Alors que  l'emploi des bonnes faux permettait un rendement supérieur d'un tiers à celui des faucilles qui sciaient moins d'un hectare par jour, la transition généralisée a traîné  jusque vers 1845, car les moissonneurs craignaient un sous emploi, même saisonnier.

 

Vint la faucheuse munie de rabatteurs qui inclinaient les tiges vers la barre de coupe , la javeleuse, puis la moissonneuse lieuse, avant que la « moiss’bat » ne s’impose.

La première du village, a récolté la moisson de la Grande Glas en 1958, elle était de la marque Klark , directement importée des Etats-Unis !

 

Il ne faut pas imaginer que la percée de la moissonneuse a entraîné la mise au rebut des faux. Tout d'abord, il y avait toujours la nécessité de faucher une brouettée de luzerne pour les lapins, de contrôler la végétation dans tel recoin de la propriété, puisque le “ roto-fil ” n'existait pas !

 

Ensuite, la moissonneuse-lieuse était tirée par 2 chevaux, attelés de front,à droite de la barre de coupe surmontée par  les rabatteurs, soit une largeur de piétinement de prés de 2 mètres, la situation était identique quand, quelques années durant les tracteurs les ont remplacés. Avec la barre à droite, le champ était parcouru dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre, et inversement pour les machines tirées depuis la gauche.

 

Donc, dans une parcelle de céréales, il fallait détourer, dégager un passage périphérique, la faux reprenait du service. Souvent cette faux munie “ de doigts ”, nommée “harnais”, déposait avec délicatesse les tiges sur le sol, en javelles, lors du mouvement de retour, et facilitait le bottelage immédiat.

 

 

C'est seulement quand l'emploi de la moissonneuse-batteuse équipée d'une barre de coupe frontale, poussée et non tractée, s'est généralisé, que la faux a rejoint les musées. Mais chronologiquement précédée par celle, que les archéologues ont retrouvée au fond d'un silo comblé à Chevilly (Loiret) sous l'autoroute A19, datée du IV° siècle avant notre ère !

 

Historiquement les moissonneurs liaient les gerbes avec de la paille prélevée sur place, les transportaient à la ferme le temps d’un séjour dans la grange, sous le hangar ou réunies en meules, rondes ( Léon Faizeau des Germains excellait dans cette activité) telles celles que Monet a peintes, ou à base rectangulaire.

Parfois, faute de bâches, l'agriculteur établissait une couverture temporaire en chaume, tel Signoret au Cros Fleuri.

Jusque dans les années 1960, le glanage était pratiqué.

 

Plus tard, fin d'été-automne, les batteurs les soustrayaient aux rongeurs pour les battre au fléau, à raison de 25 / 30 gerbes par jour.

Vint le temps de la batteuse, animée par une locomobile, puis par un tracteur. La batteuse et ses 20 servants, en 12 heures, produisent autant que 60 batteurs au fléau ! 

Ces matériels avaient été achetés en commun par les agriculteurs.

Le tracteur, une fois le plein de carburant réalisé, les niveaux vérifiés, actionnait immédiatement la batteuse à la différence de la machine à vapeur,  qui devait être chauffée très tôt le matin pour être en pression efficace.

De plus pour les déplacements de ferme en ferme, il tractait la batteuse et la presse à paille battue, à la place des chevaux.

Le mécanicien libéré du chargement du charbon dans le foyer pouvait participer au chantier, l'esprit libre vis à vis des risques d' incendie provoqués par des escarbilles.

 

Par des goulottes qui pinçaient le haut d'un sac, le grain s'écoulait jusqu'à le remplir de 100kg de céréales. Le porteur, d'une main maintenait le sac fermé et à l'épaule emportait sa charge au grenier, pour le vider. Une goulée de vin prélevée à la bouteille placée prés de la porte et il repartait pour un tour.

La paille était consommée par les animaux et surtout épandue en litière, précédant le stade fumier…

Les enveloppes du grain, les balles, aliment sec, conduites par des tuyaux métalliques et un flux d'air, étaient stockées dans le ballier souvent ventru, avant d’être distribuées en association avec les betteraves fourragères juteuses, tranchées par le coupe racines.

L'été dernier, un voisin agriculteur, septuagénaire, me disait qu'avec une batteuse, les 12 hommes nécessaires pour le chantier, en une journée on produisait 60 quinteaux = 6T de grain, alors qu'aujourd'hui pendant le même temps, son fils sur la moiss'batt avec 2 hommes sur 2 tracteurs tirant chacun 1 remorque, on livrait 6000 Qx = 60 T!

 

 

 

Une fois les grains de blé déposés sur le sol carrelé du grenier, ils étaient séchés, aérés par pelletage, renettoyés, les quelques balles et déchets de paille restants éliminés par vannage. Cela consiste à soumettre les grains à un courant d'air qui éloigne les impuretés légères. Soit on travaille dehors, dos au vent avec un van, une corbeille de vannerie, soit on crée ce vent, avec un tarare, une soufflerie manuelle à manivelle.

 

Le blé nettoyé, une fois ensaché était proposés sur les marchés locaux.

En 1872, une foire au blé se tenait à Léré chaque jeudi. Ce point de regoupement de cultivateurs céréaliers,  aboutira à la création de la  Coopérative de Blé de Léré, entre 1934 et 1936. En 1938, elle rejoindra la” Fédération des coopératives de stockage, de transformation et de vente des céréales du Cher”, avant d'être re-re prise par des sociétés de dimensions  internationales.

Le blé battu, craché par la moiss'batt, tombe dans une remorque, et est directement livré à la coopérative de Léré, le grenier carrelé devient une aire de jeu pour les chats.

 

L'agriculture locale entre dans une nouvelle ère, les variétés Capital, Hardy, Vilemorin 23 sont détrônées.

 

 

Pour alimenter les bestiaux, 2 productions dominaient:

 

* Le foin, le fourrage, l’herbe des prairies naturelles ou artificielles ( trèfle, luzerne ), coupé par la faucheuse qui a supplanté la faux, puis retourné à la fourche pour parfaire le séchage, puis réuni par le rateau hippomobile, avant la mise en tas, les cachons,  qui

résistaient bien à une giboulée.

 

Il faut imaginer cette activité, dans la chaleur, le corps en sueur qui retient les particules volantes, attire les insectes dont les redoutables taons, sans compter la fatigue, tant au chargement de la charette qu'au transfert au grenier de son chargement, pour comprendre que la fenaison n'est pas une partie de plaisir, malgré l'odeur de l'herbe séche,

N'en déplaise à Madame de Sévigné. “ Savez vous ce que c'est que faner...” écrit-elle à Madame de Coulanges en minaudant !

 

La manipultion en vrac, a précédé l'apparition des balles de section carrée, de diverses densités, puis rondes, parfois enrubannées et non pas enturbannées! La première ensileuse est arrivée à la Glas en 1959, pour réaliser un autre mode de conservation.

 

En limite de Sury sur la rivière de Balance, le riau, des pierres taillées, disposées en U dans le ruisseau, creusées d’une rainure, recevaient des planches pour établir un barrage. L’eau envahissait la parcelle amont et à terme permettait la repousse de l’herbe, le regain.

 

La pratique de l'irrigation par submersion était plus répandue dans la région qu'on ne l'imagine,  le Sud n'en avait pas le monopole.La France avait besoin de viande donc de prairies, les élus locaux défendaient cette technique.

 

* Les betteraves fourragères : longtemps les semences disponibles, les glomérules, portaient plusieurs germes accolés, donc en place, une fois germés, développés, il fallait démarier, séparer les pousses, ne garder que la plus prometteuse et en profiter pour désherber. A l’automne sous les intempéries, arracher, décolleter à la serpe, à la faucille, charger, vider au silo préalablement creusé…culture exigeante en main d’œuvre et travail pénible.

Pendant le blocus continental (1806-1815) la culture des betteraves sucrières fut imposée pour pallier la rareté du sucre de canne, le sucre colonial, et le trop peu de miel.

 

* L'introduction des prairies articielles et des betteraves dés le XIX° a permi de “rompre le cycle infernal de la jachère”.

En effet ces cultures assuraient l'alimentation des gros animaux, qui produisaient plus de fumier qui enrichissait le sol par la suite.

Il devenait donc inutile de laisser la terre se reposer, 1 an sur 3 en pratiquant un assolement triennal. En 1950 / 60, tous les sols étaient cultivés chaque année.

 

* Historiquement, quand les animaux allaient pâturer sur les grèves de Loire, ou dans les chemins, ils rentraient à la ferme l’estomac plein. Là, ils déposaient leurs excréments permettant un enrichissement gratuit du fumier, alors le seul fertilisant utilisé. C’était un argument majeur pour la préservation de ce droit de pacage sur les grèves qui a valu bien des querelles, des actions en justice à Léré, Sury, Beaulieu...

 

Quelques cultures de plantes industrielles étaient pratiquées, telles :

 

* Le chanvre textile (= Canabis sativa) à ne pas confondre avec le chanvre indien (= Canabis indica), qui lui favorise la rencontre avec des éléphants roses, était cultivé dans les chenevières = chanvrières.

Le cadastre napoléonien en signale une vers la place Prudent Cholet, l'acte notarié, d'achat d'une modeste maison de la rue des écoles aussi.

 

Semé au printemps, il développe une forte végétation. Après récolte, les plantes étaient immergées, mises à rouir dans l’eau pendant 10 jours et ainsi permettre la décomposition des tissus gainant les précieuses fibres, mais en libérant une odeur épouvantable. Suivait un temps pour le séchage, puis le fertier ( un habitant de Sury a déclaré cette profession), intervenait pour éliminer cette espèce de boue sèche, libérer les fibres de leur gangue, produire la filasse, qui peignées, filées, tissées, devenaient des toiles pour la maison, des voiles pour les bateaux de Loire ou de mer, ou des cordes, à destination de l'agiculture (longes, licous), et des bateaux.

Un cordier , non pas un cordelier (= religieux franciscain) est signalé à Sancerre.

 

Le déclin de la batellerie de Loire, consommatrice de variétés robustes mais grossières, la concurence avec du chanvre importé plus fin, moins cassant, et  des fibres exotiques (jute, sisal, coton) ont entraîné la réduction de la culture  dès  le milieu du XIX°, puis son abandon, ici. Ses sous-produits, déchets pour allumer le feu, huile pour alimenter les lampes seront remplacés,

 

Le hameau de Chaumière, Chènevière, le premier rencontré en allant à Beaulieu tire son nom du chanvre, à Marseille la cannebière également.

Toujours grace aux fouilles archéologiques préventives de l'A19, prés de Sceaux du Gâtinais, on sait que nos ancêtres de l'âge de fer, cultivaient et rouissaient le chanvre.

 

 

* Le tabac gris a été une importante source de revenus. Cette culture exigeante en main d’œuvre, semis en coffres remplis de terreau désinfecté à la chaleur, les graines dispersées et réparties dans l'eau d'un arrosoir,  sous chassis, repiquage, écimage pour éviter un allongement excessif, récolte des feuilles basses puis des moyennes…

Certains cueilleurs prenaient la couleur hâlée d’un mégot mouillé ! puis les enfiler sur une ficelle, espacer, mettre à sécher au grenier en l’absence de séchoir, décrocher, trier, botteler, soumettre à l’expert…

Et toujours sous la surveillance étroite, pointilleuse, des gens de la Régie qui visitaient les exploitations à midi, pendant le déjeuner, pour être certains de rencontrer l'exploitant !

 

* Culture de cornichons pour Amora, la célèbre moutarde de Dijon ; cueillette dans la rosée, sur des tiges un peu épineuses, (= ralues), passage des fruits au crible pour respecter les calibres, enfin les confier au collecteur qui les emportera vers leur destin vinaigré…

 

Une dépêche de l'AFP de juillet 2015, signale que suite à la fermeture de l'entreprise Amora-Maille en 2009, la culture a cessé dans l'Yonne, berceau de cette activité. Il ne resterait plus qu'un producteur qui en respectant la recette traditionnelle de conservation dans le vinaigre, sans conservateur, est devenu le fournisseur des épiceries fines, et a conquis les cuisines de chefs de renom, dont celle de l'Elysée.

Les fruits des conserves ordinaires des industriels proviennent d'Inde ou de Chine. Le climat y autorise 3 récoltes par an, la main d'oeuvre est bon marché, et probablement que l'on est moins attentif à l'usage des pesticides !

C'est un exemple de reconvertion d'activité pour Belleville, d'ouverture d'un atelier pour les personnes en recherche d'emploi.

 

 

 

*La culture de l'oeillette, le pavot blanc, une forme du Papaver somniferum a été une réalité pour produire une huile comestible, des tourteaux pour le bétail. Ses tiges sèches denenaient un combustible, ou  étaient placées sous les meules pour les isoler de l'humidité du sol, ainsi qu'en couverture de celles-ci.

En 1852, on comptait 14 hectares dans le canton de Léré.

 

Il était plus convivial de récolter des fruits classiques.

 

* Les châtaignes, contribuant largement à l’alimentation familiale hivernale, bouillies ou « guernelées« = grillées. Au lieu dit Les Beaudoires, zone hors remembrement, un, voire plusieurs propriétaires en indivision ne possédaient qu'un seul châtaignier !

 

A plusieurs reprises, des revues de botanique ou d'agriculture, tel le “Journal des Viticulteurs” de mars 1905, indiquent la présence à Sancerre, sur un sol sans calcaire libre, d'un gros châtaignier, 10 mètres de circonférence à hauteur d'homme, pas au

pied, pas à l'empattement, soit plus de 3 m de diamètre, d'un âge estimé de 1000 ans !

A Belleville, sans rivaliser avec cet arbre d'exception, sur les coteaux les châtaigniers imposants n'étaient pas rares et contribuent encore à structurer le paysage.

Mais les plantations les plus importantes eurent lieu à Léré, Santranges et Savigny. Ainsi, dans le Cher, en 1882, on a récolté plus de 13 000 hl de châtaignes !

 

 

* Prunes : Agen est bien loin mais curieusement pendant la période révolutionnaire, on demanda aux bellevillois de préparer des pruneaux destinés aux marins de la « royale », concentré d’énergie se conservant bien ou problème de transit à résoudre?

A partir de quelle variété de prunes, la Sainte Catherine ?

 

*Les noyers : leur production a conduit à l’installation d’un pressoir à huile, préservé par le jazz club. Était-il réservé aux noix = callons ou au contraire disponible pour le pressage d’oléagineux variés (colza, oeillette, chenevis)?

On commençait par étaler uniformément une couche de cerneaux dans une auge circulaire, faute d'esclaves, un âne, en tournant entrainait une meule circulaire et verticale qui broyait les fruits. Comme le mouvement était dû à un animal, on parle de moulin à sang. Suivait l'évaporation de l'eau présente dans l'amande par grillage, puis le pressage, l'huile obtenue reposait pendant une semaine avant d'être conditionnée.

Les restes de cerneaux, comblaient les enfants pour le goûter, et les bestiaux sous le nom de tourteau. Deux kilos de noix fournissait un litre d'huile.

 

Ouvrir (= délire, délier , libérer les cernaux des coques) avait lieu en soirée , entre voisins, amis, un moment convivial, l’occasion d’embrasser sa voisine si on trouvait une aronde, une noix dont la coque n’est pas fissurée sur tout son périmètre…

Les coques soigneusement conservées servaient à allumer le feu.

 

Les noyers ont quasi disparu, ont-ils été transformés en crosse de fusil pendant les guerres ? Pendant la période révolutionnaire,un délégué du Comité de Salut Public a été nommé pour s'occuper spécialement des noyers.

 

A l’école, la maîtresse, véritable « hussard-noir » austère, inspectait l’état des mains. Ceux qui les avaient tachées par le brou, étaient conduits au lavabo alors que le jeudi ou le dimanche, ils avaient aidé les parents…navrant, cela ne relevait pourtant pas de l'hygiène corporelle.

Toujours en 1882, dans le Cher, 3000 hl  d'huile de noix sont sortis des moulins. Avec le chanvre et les laines, elle était dans le peloton de tête des productions agricoles en Berry en 1726.

Enfin, pommes, poires, cormes (Sorbus domestica),  étaient récoltées, conservées, transformées, y compris par séchage au four : les dagnettes. Rue du stade, une cormeraie figure au cadastre. N'ignorons pas la récolte des prunelles, aprés les premières gelées, des nèfles, des alises, alors que les mûres et les gratte-cul = cynorrhodons n'étaient pas courus.

Immergés dans l'alcool, ces fruits devenaient la base aromatique de bien des liqueurs...

 

 

 

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Commentaires
A
Magnifique texte! Je m'intéresse à tout ce qui concerne le cormier, c'est comme ça que je suis arrivé ici. J'ai tout lu et c'est l'enfance de ma grand-mère née en 1910 que vous avez décrite ici! Finalement ce n'est pas si ancien et iI y a quelques risques que nous y retournions, à cette vie usante...
Belleville sur Loire en Haut-Berry
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