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Belleville sur Loire en Haut-Berry
31 octobre 2015

la REVOLUTION de 1789.....le CADASTRE NAPOLEONIEN....... WATERLOO.....

               La REVOLUTION de 1789

 

 

Lors de celle-ci, il semble que localement, l’attentisme ait  prévalu. Comme souvent en de telles circonstances, les produits alimentaires de base deviennent rares, soit par souci individuel de se préserver durant une période trouble, soit à des fins spéculatives.

Des réquisitions de paille, foin, chanvre, salpêtre, cendres, fer, ont été réalisées, avec obligation de livrer à Léré, ou à St Thibault, le port de St Satur. La demande de préparer des pruneaux a déjà été évoquée.

 

Pour ce qui est des céréales panifiables, seigle et blé, un grave incident, eut lieu dans le bourg.

Je cite des passages d'un courrier du représentant du Comité de Salut Public à ses supérieurs «  3 pluviose an II – 22 janvier 1794 ...quelques troupes, employées comme mesure de précaution par le général Santerre, afin de protéger la délivrance d'une réquisition en grains, ont été saisies la nuit pendant leur repos, et n'ont obtenu leur liberté qu'après que les officiers se sont livrés en otage....La persuasion me servira d'avant-garde et de corps de bataille ; mais, sur les derrières, j'aurai des hussards et des chasseurs, qui partent d' Orléans au nombre de cent-soixante ; deux canons et la garde nationale nécessaire pour la servir... »

 

Finalement, « la garde nationale de Châtillon se rendit à Belleville, et là il y eut une rixe et des arrestations. En dehors de cette question de subsistances, il y a entre les deux communes un grief religieux, un tiers des habitants de Châtillon étant   protestants, ce que ne leur pardonnent pas les habitants de Belleville. « 

 

En 1793, la patrie est déclarée en danger, les volontaires du Cher, pris dans son ensemble, seront assez nombreux pour constituer un bataillon, remarqué lors de la bataille de Fleurus, l'année suivante, pour défaire les troupes anglo-hollandaises.

Quatre jeunes du village, deux Crotet, deux Chailloux, l'un pour infirmité, les autres convalescents sont identifiés.

 

Pour information, signalons en l’an III (1794), la nomination du premier garde-champêtre, un homme très actif !

 

En 1796, un soulèvement royaliste eut lieu dans le Sancerrois, appelé la petite Vendée, très vite il prit fin. Mais la crainte de l'établissement d'un foyer belliqueux royaliste sur les bords de l'Allier et de la Loire a été très réel.

 

Enfin, une particularité dans la vallée de la rivière Cher, notre frontière avec le Bas Berry, on encouragea l'activité des «  caillouteurs « , ceux qui pratiquaient l'extraction du silex et la taille des pierres à fusils.

 

*La vente des biens nationaux dans le Cher.

 

Il importe de distinguer, les biens ecclésiastiques dits de 1° origine, de la vente des biens d'émigrés non rentrés dits de 2° origine, de celles des communaux.

 

Dans le district du non chef-lieu, de Sancerre, entre le début des ventes le 11 février1791, jusqu'à la fin 1793, 1637 adjudications de l'origine 1 et 240 pour l'origine 2 ont lieu.

Les cures de Léré et de Belleville, étendues et aux parcelles disséminées offrirent 33 lots, contre 29 pour l'abbaye de St Satur, propriétaire sur Santranges et sur Belleville (les Haberts, les  îles Ganglin, les  Petites Garennes , les Perdraux).

 

Le château de Belleville, sans doute le grand avec sa ferme, a été adjugé à Vincent Borel, marchand à Sancerre pour 83 200 livres, environ 956 000 euros.

Pendant ces 3 années de vente, 1,5 millions de lots sont achetés par des bourgeois et presque 900 000 par des paysans.

Ces données chiffrées tirées du livre de Marcel Marion, gagneront à être examinées dans le détail, pour connaître les particularités de la situation dans le village, pour éviter des conclusions hâtives, imprudentes.

 

 

La loi du 28 août 1792, complétée par le décret de juin 1793, concerne le partage des biens communaux.

A Beaulieu, on n'usa pas de la possibilité de partager, l'usage ancien fût maintenu. A Léré, par contre, l'assemblée communale décida de la division en lots. Après l'enlèvement des foins et jusqu'au printemps suivant, la vaine pâture pour tous sur l'ensemble des lots est instaurée.

Et à Belleville ? [ Avis de Recherche] Il semble que cette loi a été appliquée à l'île de la Glas, alors qu'un propriétaire historique, monsieur Rabeleau, en justice défendait son bien.

 

 

 

               Le CADASTRE NAPOLEONIEN

 

 

Née de la loi du 15 septembre 1807, cette opération de relevé des limites de propriété,  dans un but fiscal, pour établir la  base incontestable  de certains impôts, la contribution foncière (bâti et non bâti), a été réalisée à Belleville en 1810.

En 1847, il a été corrigé, pour prendre en compte les dépôts d'alluvions réalisés par la Loire, les accrues.

Ce cadastre, n'indique pas l'altimétrie. Il est à lire en liaison avec la matrice cadastrale où les noms des propriétaires, classés par ordre alphabétique, renvoient aux numéros des parcelles.

Ce relevé, a remplacé les plans terriers, souvent dessinés au XVIII°, quand ils l'ont été. Pour connaître, les propriétaires successifs d'un terrain, il faut s'immerger dans les archives notariales..........................................[Avis de Recherche]............................. !

 

 

                1815 … WATERLOO.....................

 

 

C’est l’époque du retour de Napoléon de l’île d’Elbe, des 100 jours, de Waterloo.

Les coalisés, envahissent la Nièvre, Nevers en particulier.

 

Sur la rive gauche, quelques débris des 8°, 21°, 25°, 29° régiments de ligne environ 800 hommes sont encore présents.  Les Autrichiens, Hessois, Wurtembergeois, soit 15 000 soldats qui comme tout vainqueur en pays vaincu, sans commettre de massacres d'envergure, libèrent leur violence, quelques meurtres, des viols, des brutalités diverses, des prises d'otages, des vols...Le pays doit nourrir et équiper hommes et chevaux sans compter les réquisitions de fer, de cuir, de toiles, de draps. En Octobre , ils commencent à partir.

 

 

Imaginons alors la puissance de la rumeur née d'une triste réalité quand elle se répand dans notre village.

 

Par la suite, une compagnie de fusiliers, commandée par Pinon ( ancêtre d’un futur maire ?) est créée à Belleville.              

 

 

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